Hommage à Domino
(31-07-1999 / 03-03-2006)
Domino,
Une petite boule de fourrure noir et blanc nous a quittés dans
sa 7eme année, trop jeune. Elle nous a donné beaucoup
de bonheur, elle aimait
notre compagnie, nous suivait partout, observait, accourant vers nous
le soir.
Cette photo c'est la dernière image que j'ai en tête.
C'était un dimanche, je préparais le déjeuner.
Devant la fenêtre elle observait la
rue. Sa queue balançait dans l'évier. Elle ne cherchait
même pas à grapiller de la nourriture comme elle aimait
souvent le faire. Puis
elle a miaulé pour sortir. A peine dehors elle se remit au
bord de la fenêtre, je la fis rentrer précédée
d'un miaulement de remerciement. A l'appel de son nom, elle revenait
toujours à la maison, heureuse, grimpant sur les murs, joueuse,
câline à ses heures surtout avec mon mari son maître,
gourmande de crevettes, jouant à cache-cache sous le tapis
ou dans un sac en papier.
Puis une demi-heure après,
ne la voyant pas, je l'ai cherchée dans le garage attenant
à la maison, il faisait très froid, et je l'ai trouvée
tapie dernière la porte, ne bougeant pas, elle se traîna
dans le salon, miaulant de souffrance, ce miaulement était
bien différent des autres, elle criait de douleur, s'efforçant
de marcher, mais son bassin était paralysé. Nous l'avons
transportée à l'école vétérinaire
où elle avait été déjà soignée
il y a 4 ans pour de très graves fractures au bassin qui lui
ont valu 3 mois de convalescence mais guérie, heureuse de vivre,
ce n'était qu'un mauvais souvenir.
Après 10 jours de soins intensifs pour un accident cardio-vasculaire.
C'est très rare et les chances de guérir sont de 50%.
Les explications ne nous consola, elle avait un vilain caillot de
sang qui bloquait la circulation du sang et paralysait le bassin,
la queue et les pattes arrières. Nous sommes allés la
voir, je l'ai tenue tout contre mon coeur, mon mari et moi l'avons
caressée sur sa petite tête et sous le menton. Ses yeux
étaient implorants. Elle ne souffrait plus mais le caillot
était toujours là. Domino était dans le maudit
pourcentage, et
nous dûmes prendre la décision fatale, le Vendredi 3
mars, de la faire endormir pour toujours, mon mari l'a accompagnée
pour son dernier voyage. Nous pleurons sa disparition. Pour ma part
je suis inconsolable.....
Mam
